La Cure Padong Kan post-partum ou un cocon de chaleur et de douceur de soins holistiques Thailandais

Quelques mois après l'accouchement, on se rend compte que ce moment dont on parlait souvent "Quand j'aurai retrouvé mon corps d'avant grossesse" n'arrivera sans doute jamais. On a beau rentrer de nouveau dans ses vêtements d'avant grossesse, notre corps, lui, est complètement changé. Des changements qui sont visibles et invisibles..

La poitrine perd en fermeté, même si on arrive à conserver la même tenue, la fermeté elle, est modifiée la plupart du temps. Les variations de taille subies pendant la grossesse laissent des séquelles. Mais en plus de ces modifications, il y a également une dimension émotionnelle, le retour à une taille normale est parfois vécu difficilement. Certaines mamans ont le sentiment d'avoir perdu en féminité. 

Tout comme pour la poitrine, la fermeté du ventre est vraiment altérée. On a beau suivre les cours de rééducation abdominale, avoir de nouveau des «abdos en béton» des mois après l'accouchement, le fait est que la peau de notre ventre reste molle, en tout cas plus molle qu'avant. En plus de la fermeté, il est également difficile de retrouver un ventre aussi "plat". 

Sans compter les kilos de grossesse, si certaines ont la chance de perdre leurs kilos de grossesse très facilement, pour d'autres c'est le parcours du combattant, et il y en a qui n'y parviennent jamais allant de régimes en régimes.

Les changements qui surviennent à la suite d'une grossesse ne sont pas toujours visibles, c'est parfois plus subtile. Les déséquilibres hormonaux ne sont pas abordés suffisamment et on ne les découvre souvent qu'au moment où on y est confronté. Il n'est pas rare par exemple de faire des mycoses à répétition à cause de ces dérèglements, ou d'observer un durée des cycles complètement différente de celle d'avant la grossesse.

On a eu beau se badigeonner de crèmes anti-vergetures tout au long de notre grossesse, les dames vergetures ont tout de même réussi à passer entre les mailles du filet et ont fait leur grande entrée. Nous voilà maintenant toute "zébrée". Que ce soit sur les bras, les hanches, les fesses, les seins ou le ventre, elles sont bien là. Et ne partiront pas. Quoi qu'on en dise. Au mieux, elles s'atténueront et seront moins visibles, mais elles ne disparaitront jamais.

Il n'est pas évident d'accepter tous les changements de notre corps qui suivent une grossesse. Il y a un telle rupture entre notre corps de jeune fille et notre corps de maman. En s'embarquant dans l'aventure de la grossesse on est loin d'imaginer l'impact que cela va avoir sur notre corps, à quel point certaines choses auxquelles on est attaché vont changer définitivement. 

Mais le jeu en vaut la chandelle, par la maternité, la femme s'élève, se responsabilise. La fonction qu'elle accomplit est la plus haute, la plus noble, la plus difficile de toutes les fonctions. Elle crée l'avenir de l'humanité. 

Un accompagnement à cette fonction, par des soins naturels s’avère extrêmement appréciable.

Tous ces désagréments peuvent être atténués grâce à des méthodes naturelles de massage et des rituels de bien être qui nous arrivent d’Asie et notamment de la médecine traditionnelle à base de plantes des pays Thaïs.

 

Ces pratiques rituelles de guérisseurs prennent la femme en compte de façon holistique. 

Le PADONG KAN est une pratique post-natale ancestrale issue du Nuad Boran Thaï et de la médecine populaire, de l’herboristerie et des pratiques magiques syncrétiques thaï. Le PADONG KAN est une cure de soins de bien-être, rituel de beauté et d’amélioration de la vie des femmes en Thaïlande. 

Cette technique était ci appréciée des femmes thaï, qu’elle a perduré à travers le temps, malgré l’interdiction de 1933, les nouvelles modes, et l’arrivée de la médecine allopathique en Asie, pour s’inscrire aujourd’hui pleinement dans les méthodes de santé naturelle. A présent, détachée de toute implication religieuse, et soutenue par le ministère de la santé publique thaï, de nombreux hôpitaux en Thailande offrent des enseignements officiels de cette technique.


Il s’agit donc d’une cure de 1 mois suivant l’accouchement. Un mois de cure comme un temps nécessaire de métamorphose, dans un cocon de chaleur et de soins rien que pour elle, faits pour la soutenir et favoriser son passage à ce nouveau statut de mère, dans son nouveau corps régénéré, renourri, retonifié prêt à affronter les turpitudes de ce nouvel état.

Le timming est très important parce qu’après ce laps de temps la cure devient inutile, elle doit immédiatement suivre la sortie de l’hôpital. Sauf pour les cas de césarienne ou le traitement ne peut commencer qu’après la cicatrisation soit environs un mois après l’accouchement.

Pour éviter que les énergies néfastes du vent, du froid, et de l’humidité ne s’engouffrent dans le corps de la nouvelle maman, la sortie de l’hôpital doit être orchestrée de sorte qu’elle soit couverte de la tête aux pieds. Aucune parcelle de peau ne doit être exposée, et ce pendant toute la durée de la cure.

La nouvelle maman devra ensuite rester dans une pièce très chaude où se trouvera un poêle, un chauffage radiant etc. sans aucun courant d’air possible et bien sur avoir un maximum de repos avec son bébé. Les femmes thaï s’astreignent à cela même lorsque la température extérieure est supérieure à 40°C. 

Elle consiste en une suite de soins par la chaleur combinés avec des plantes, et des massages.


Le Prakab, massage doux et enivrant aux compresses aux herbes, ainsi que le massage au «Pot de sel» retonifiant, l’enveloppement sécurisant aux herbes et l’exposition aux «Charbons ardents» font partie intégrante de la cure. La nouvelle maman fera aussi attention à son hygiène alimentaire. Le port de la ceinture abdominale et périnéale et la pratique du Sauna ou Bain finois seront indispensables.

Cette cure est très efficace pour retrouver un ventre sain en terme de volume, de densité, de tonicité, d’élasticité et d’agréable sensation de chaleur. Elle permet également de détoxiner l’organisme, de retrouver un équilibre hormonal de façon naturelle, afin de prévenir et d‘éviter la «dépression post-partum», le baby blues, etc.. La chaleur permet une remise en état du plancher pelvien, évite les descentes d’organe, évite l’engorgement des seins et facilite l’allaitement, optimise la qualité de vie de la femme et est un moment de pure générosité envers soi-même après avoir tant donné.

 

Bien sur des contre-indications existent : les problèmes cardiaques, l’hyper-tension, le diabète, la fièvre, et les possibles infections de la matrice ou nosocomiales. La césarienne n’étant pas une contre-indication définitive mais obligeant à commencer le début de la cure un mois après l’opération, soit après la cicatrisation.

Aucun acte médical, ni thérapeutique n’est réalisé. Il s’agit d’un soin de bien-être, un rituel de beauté et d’amélioratoin de la vie des femmes en thaïlande, qui peut être mis en pratique également ici et profiter au public féminin en occident. Ce rituel est complémentaire de votre suivi médical.

 

Procédure : 

Le premier rendez-vous : Deux mois avant l’accouchement prévu, un rendez-vous préalable à la cure avec la praticienne de Padung Kan doit avoir lieu afin de prendre connaissance des techniques qui vont être utilisées, de la mise en place du matériel. Vous allez convenir à ce moment là de la durée effective du traitement voir les éventuelles contre indications et détails à respecter.

Un contrat respectivement signé prévoit les modalités de la cure.

 

 

La cure commence à proprement dit une semaine après l’accouchement, lorsque la nouvelle maman est de retour chez elle, une partie peut s’effectuer à domicile et/ou au cabinet de la praticienne de Padong Kan.

Les rendez-vous de massage s’effectuent à raison de deux à trois fois par semaine pendant tout le mois, un minimum de 15 jours de traitement est conseillé, en deça de ce laps de temps les thaïs considèrent que la cure n’est pas complète. Alors la nouvelle maman pourra manquer de résistance aux intempéries, des allergies pourront apparaître ainsi que des problèmes hormonaux, des problèmes à l’allaitement, et émotionnels tels que irritabilité, fatigue extrême, baby blues, dépression...

A l’issue du mois, la cure peut soit se prolonger sur une nouvelle semaine, pour plus d’efficacité, soit un autre protocole de massage peut suivre la cure. Le Massage abdominal, Chi Nei Tsang de libération émotionnelle peut ensuite être pratiqué sur un suivi à l’année où les rendez-vous seront plus espacés.

Une cure spéciale allaitement est aussi possible sur un laps de temps plus court 15 jours à 3 semaines dans ce cas les soins et massages seront en vue de provoquer et d’améliorer l’allaitement ainsi que d’éviter les engorgements des seins. 

Cette cure prévoit donc des massages du haut du corps assise et/ou allongée et des seins eux-mêmes, le Prakab aussi est pratiqué ainsi que l’enveloppement, une hygiène alimentaire est à mettre en place accompagnée des aliments facilitant la lactation.

Cette cure permet aux femmes de se réapproprier leur corps. Elle leur restitue leur rôle actif dans le renouvellement et l’entretien de leur propre santé et bien être, pour enfin changer la perception de ce qu’est en vérité la définition de « Qualité de vie» en ce siècle nouveau.

 

 

Votre Praticienne est certifiée Padong Kan et Chi Nei Tsang de l’école de Nuad Boran Thaï, Ancient Siamese Bodywork Sensip training en 2015 Wat Huai Kiang, Sansai District, Chiang Mai Province/Thaïlande


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Commentaires: 2
  • #1

    Maylee Razon (mardi, 04 mai 2021 18:53)

    Bonjour, j’accouche à la fin du mois et aurais souhaité savoir si vous pratiquiez sur paris afin de programmer un rdv si possible.

    +33 6 13 41 65 17

  • #2

    Alicia (jeudi, 06 mai 2021 12:57)

    Bonjour Maylee,
    je ne pratique que sur la région Bretagne. Bien cordialement.
    Alicia